J'avais presque les larmes aux yeux en lisant le message de Laurent, j'ai mis une petite musique de circonstance...

                                                                                                                              Il piccolo diavolo.

 

Le message de Laurent :

 

Lors d'une petite sortie hier soir , j'ai branché le cerveau sur la thématique du risque d'accident pour nous cyclistes.
Certes pas très réjouissant à faire partager ou pour engager une discussion , mais bon....
 
Alors je me suis posé les questions et les constats suivants :
 
- nous considérons le risque en course élevé et les multiples expériences malheureuses que ce  soient les nôtres ou celles de nos collègues, sont autant de rappels de ce postulat
- si le risque d'accident en course est plus élevé qu'à l'entraînement, le risque de gravité l'est-il aussi ?
- sur les courses, d'une manière générale, le trafic voiture est " contrôlé", contrairement à nos sorties libres. Qui n'a pas eu de belles frayeurs - pour rester "modéré " -   à cause d'automobilistes imprudents  à l'entraînement.
- la multiplication ( ou plus simplement le différentiel ) de km et de temps passé sur le vélo à l'entraînement comparativement à celui d'une course où le km est relativement faible, n'est-il pas déjà à la base un facteur de risque plus élevé finalement
- toujours sur cette base, les problèmes possibles liés à un incident mécanique semblent donc plus important pour un entraînement que pour une course
- si en course, la nervosité,  le nombre de coureurs, les erreurs et la vitesse sont autant de facteurs qui augmentent le risque, des faits tels que la relâche de vigilance car moins d'enjeu ou car lié à un contexte amical de discussion s'il y a plusieurs cyclistes, la pratique de vitesses des fois bien plus importantes et longues sur la descente d'un col par exemple,  la fatigue ( certes aussi en course )  et la prise certaines fois de risque qui ne nous en paraissent pas réellement au premier abord ( mouvements dans les carrefours, passage près de portières, doubler des voitures par la droite ,...) , ne sont-ils pas autant de risques d'accidents à l'entraînement  ?
 
Voila, quelques cogitations d'un cycliste du vendredi soir... Non pas pour minimiser le risque des courses, mais pour essayer de juger - peut être - plus objectivement nos conditions de pratique.
Pierre, ces phrases n'ont pas vocation à infléchir ta perception, je me suis juste posé la question de relativité .
 Ce mail a surtout pour nous tous ( comme le rappelle si souvent notre coach ) la vocation à rester très vigilent, à nous protéger, à anticiper, à respecter , nos déplacements et ceux des autres.
 
Amitès à toutes et tous.
 
Laurent
 

 

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