Comme vous l’avez probablement remarqué, la durée des pratiques sportives de compétition est rythmée par des saisons. Le vélo n’échappe pas à la règle. Donc la saison est terminée !
Et cela signifie qu’arrive le temps de laisser reposer la machine de redescendre les niveaux. Cette période de novembre à mi-janvier est propice  "aux inversions de priorités".


Passer d’abord plus de temps avec votre famille, sortir Madame, promener les enfants, aller voir ses amis, régler les problèmes récurrents de bricolage chuintés avant l’été (espérant pas qu’elle oublie, elle y tient à sa peinture dans la salle bain). Il faut donner pour pouvoir les beaux jours revenus, obtenir la liberté de temps, cher à notre sport.

Ceci devrait être largement facilité par l’obligation physiologique de laisser les moteurs au repos. Nos deux moteurs sont le cœur et le cerveau. Le cœur est un muscle dont les fibres sont très sollicitées en période active (je ne voudrais pas remplacer le doc qui devrait vous expliquer cela plus scientifiquement ), il est donc normal de le laisser souffler un peu et ne me sortez pas le risque de "diésélisation" c’est un concept qui devrait être revue car maintenant des moteurs diésel gagnent les vingt-quatre heures du MANS (Qui je crois est une épreuve d’endurance). Un cœur reposé supportera mieux les charges de travail du printemps .

Le cerveau même si certains cyclistes de haut niveau ne s’en servent pas trop, nous pauvres laborieux sommes bien obligés de le faire fonctionner pour compenser nos petites faiblesses.

Nous l’utilisons pour trouver la motivation de tirer la journée de travail, gérer la maison, la famille, et caser les sorties d’entraînement . Ça use et fatigue mentalement, alors profitons de cette période pour décompresser. Il faut se priver de vélo pour garder l’envie intacte, à la bonne période.

Règle "coachatique n°1", vérifiée deux mille fois et toujours d’actualité.

Les champions du monde de l’hiver ….sont les largués de l’été.

Il y aura des belles journées ou le désir de " bouffer " des bornes sera plus fort. C’est dur mais il faut résister, car ces kilomètres ne vous apporteront rien en décembre, mais la fatigue inutile provoquée, vous restera dans les jambes en été.

Ce qui veux dire que les sorties d’hiver se font à "allure contrôlée" en essayant de rester deux par deux, épaule contre épaule la roue avant dans l’axe de la roue arrière de celui qui précède (qui n’oubliera pas de compenser le recul quand il se mettra en danseuse) pour apprendre à rouler en groupe, aux novices et permettre au plus faibles de rester au contact.

Ce qui veut dire également que les " marioles" qui forceront le tempo, empêchant l’agréable habitude de parler entre nous pendant ces sorties, (permettant ainsi de faire mieux connaissance) ont sacrément intérêt à avoir le palmarès de BERNARD HINAULT.

Que faire pour respecter la règle "coachatique n°2" vérifié deux mille fois et toujours d’actualité.

Eviter de prendre plus de 5 % de son poids en hiver

Comme pour la maison .Travailler les négligences, en l’occurrence les parties du corps négliger sur un vélo et souvent traumatisées. Le dos la nuque les épaules les abdos.

Règle "coachatique n°3", vérifié deux mille fois et toujours d’actualité.

Les courses se gagnent aussi à la salle de gym et à la piscine

Alors sortez le tapis de gym, le maillot de bain, le VTT, les chaussures de randonnée, les baskets courez à pieds (jamais plus d’une heure) variez les plaisirs.

En cas de mauvais temps je vous inviterais à  la piscine avec LUDO comme professeur, en VTT, ou en RANDO.

Bref ……………il y a une saison………………. et un temps pour tout



                                                                                                Le coach.

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